Le secteur bancaire face au coronavirus

Des clients, les billets de banque et la monnaie :

Sont-ils un risque de contamination ?

Nous savons tous ou presque, comment le coronavirus se transmet d’une personne à une autre. 

C’est essentiellement par gouttelettes, lorsque les malades toussent, éternuent ou postillonnent à proximité d’une tierce personne. 

Mais on peut aussi être contaminés en portant ses mains à son visage après qu’elles ont été en contact avec des divers supports contaminés, notamment les objets métalliques, ou le plastique ou même le papier, d’où notre questionnement sur la possibilité de contamination du Covid-19 par les Billets de banque ou la monnaie.  

En France, le gouvernement se veut rassurant à l’égard du secteur bancaire en déclarant : «le risque d’être infecté par le Covid-19 en touchant des pièces de monnaie, billets de banque ou cartes de crédit, est très faible». 

Mais cette déclaration est-elle fondée sur une recherche scientifique?

Est-elle confirmée par les autorités sanitaires de ce pays ?

Cette phrase elle même confirme que le risque zéro n’existe pas d’où le gouvernement conseille vivement de se laver les mains après chaque manipulation de la monnaie ou les billets de banque. 

Au Maroc, le questionnement sur la contamination par l’argent s’impose aussi, voir même fort présent dans le secteur bancaire.

L’argent et les citoyens bénéficiant du système Ramed provoquent une grande crainte chez les employés de ce secteur, en particulier ceux des agences entourées par des quartiers populaires. 

Depuis le 30 mars 2020, le chef de ménage titulaire de la carte de Ramed devra envoyer son numéro de carte Ramed par SMS à partir de son téléphone portable,  ensuite, un code secret lui sera envoyé après examen du dossier, expliquant le canal pour récupérer l’aide, soit à travers un guichet automatique bancaire, ou dans une agence bancaire en présentant sa carte d’identité. 

Autrement dit, un nombre très important de citoyens bénéficiant de Ramed vont se rendre aux agences pour retirer l’argent ou effectuer des opérations bancaires, d’où l’inquiétude des employés face au flux de clientèle prévu les prochains jours.

karim

Notre correspondant Journaliste d'investigation Journaliste accrédité par l'Union Européene Journaliste accrédité par le N.A.T.O Bruxelles