La motion de censure a été adoptée par 123 des 240 députés, tandis que 116 ont voté contre
Le gouvernement du Premier ministre bulgare Kiril Petkov, a été renversé mercredi par une motion de censure, déposée par l’opposition, six mois à peine après son accession au pouvoir.
La motion de censure a été adoptée par 123 des 240 députés, tandis que 116 ont voté contre.
Le 8 juin, 125 députés ont approuvé lors d’un vote au Parlement le déclenchement de la procédure de censure du gouvernement, à l’initiative du parti anti-système « Il y a un tel peuple ».
La coalition hétéroclite de partis anti-corruption -qui compose le gouvernement de Kiril Petkov- s’est fissurée, en perdant début juin le soutien du parti « Il y a un tel peuple ».
Le 16 juin, le président du Parlement, Nikola Mintchev, a été destitué par un vote de défiance des députés.
Mintchev a essuyé les critiques des élus de l’opposition après avoir présidé une session parlementaire consacrée aux discussions sur les politiques liées à la Macédoine du Nord.
Sofia bloque depuis novembre 2020 l’accession de la Macédoine du Nord à l’Union européenne sur fond de désaccords historiques et culturels, notamment l’origine supposée bulgare de la langue macédonienne.
Conformément à la Constitution bulgare, le président Roumen Radev va charger le parti « Continuons le changement », vainqueur des dernières élections, de désigner un Premier ministre pour former un nouveau cabinet.
En cas d’échec, le Parlement sera dissous et de nouvelles élections organisées, alors que les Bulgares ont déjà vécu trois législatives l’an dernier.
*Traduit de l’arabe par Majdi Ismail