Au moins 116 mille personnes ont défilé à travers la France à l’occasion de la fête du travail, dont 24 mille à Paris, selon les chiffres communiqués dimanche soir par le ministère de l’Intérieur.
54 personnes ont été interpellées en marge des vives violences qui ont émaillé le cortège.
« Je condamne, une nouvelle fois, les violences inacceptables commises par ces casseurs », a écrit sur les réseaux sociaux le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin au moment d’actualiser ce dernier bilan.
Au cours d’un court point presse depuis la préfecture de police de Paris, le locataire de Beauvau a fustigé « des casseurs » qui ont « attaqué des commerces, des agences immobilières, des fast-food, des agences bancaires, et des policiers ».
Il a affiché son plein « soutien aux policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers qui ont été la cible de violences en marge des manifestations du 1er mai à Paris » et fait état de « 8 policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers blessés ».
Une femme, qui a agressé un pompier qui tentait d’éteindre un feu de barricade, fait également partie des interpellés.
Gérald Darmanin a par ailleurs précisé que les forces de l’ordre sont restées mobilisées pour « interpeller et présenter à la justice les personnes qui n’étaient pas venues pour manifester mais pour s’en prendre aux institutions de la République, aux policiers, aux pompiers et aux commerces ».
Pour rappel, des « black blocks » se sont infiltrés dans le cortège avant d’allumer des feux de barricades et de se livrer à des jets de projectiles sur les forces de l’ordre, qui ont répliqué par des gaz lacrymogènes.
Les pompiers ont dénoncé une « sauvagerie » après que l’un d’entre eux a été agressé en tentant d’éteindre un incendie.
Feïza Ben Mohamed