France- Macron prévient Le Pen qu’elle créera une « guerre civile » en interdisant le foulard dans l’espace publicFrance- Macron prévient Le Pen qu’elle créera une « guerre civile » en interdisant le foulard dans l’espace public

Le président français, et candidat à sa réélection, Emmanuel Macron, a prévenu mercredi, Marine Le Pen, au cours du débat de l’entre-deux-tours, qu’elle créera une « guerre civile » en interdisant le foulard dans l’espace public.

« Ce que vous dites est très grave » a-t-il mis en garde, en réaction à la volonté de la candidate d’extrême-droite, de bannir le voile, y compris dans les rues, le considérant comme « un uniforme imposé par les islamistes ».

Il assure qu’avec lui « il n’y aura pas d’interdiction du foulard, de la kippa et des signes religieux » et qu’il veut « lutter contre l’islamisme radical » mais pas « contre l’Islam ».

Le chef de l’Etat lui a également fait remarquer qu’elle se livrait à « un système d’équivalence qui confond tous les sujets » en amalgamant la question du port du voile, avec celui du terrorisme et celui de l’immigration.

« La laïcité ce n’est pas combattre une religion » a plaidé Emmanuel Macron pour qui « une loi de rejet » mènerait à « une guerre civile ».

Sa rivale, qui a qualifié ses accusations de « graves », a mentionné à plusieurs reprise « 570 mosquées radicales en France » sans préciser d’où provient ce chiffre.

Elle veut également « expulser les étrangers » fichés pour des faits de radicalisation, et reformer le droit d’asile, et la politique d’immigration du pays, ainsi qu’instaurer une « présomption de légitime défense » pour les forces de l’ordre.

Si le président toujours en exercice, a défendu son bilan sur les sujets de l’école, de santé, de justice ou encore de l’écologie, Marine Le Pen est apparue très critique sur ces points.

Le pouvoir d’achat, évoqué pour sa part dès le début du débat, a néanmoins permis à la candidate du Rassemblement National, de déployer ses propositions.

Elle prévoit à cet effet « de rendre aux Français leur argent », de supprimer la TVA sur les produits de première nécessité et de limiter la fiscalité pour améliorer la situation des plus vulnérables.

Le débat a par ailleurs été le théâtre d’une passe d’armes concernant la question de la Russie.

Pressée par Emmanuel Macron qui l’accusait de « dépendre du pouvoir Russe » en ayant contracté un prêt en faveur de son parti politique en 2015.

Une démarche que son opposante a confirmée, assurant néanmoins que ce prêt est « en cours de remboursement » auprès d’une banque russe et qu’il a été demandé après de multiples refus des banques françaises.

S’agissant des questions internationales, Marine Le Pen considère que la France « n’arrive pas à défendre ses intérêts dans l’Union Européenne » mais précise ne pas vouloir en sortir.

Face aux français, elle a expliqué vouloir « être la présidente de la concorde retrouvée entre tous les français ».

Emmanuel Macron veut lui, faire de la France, un pays « indépendant et plus fort ».

À noter que ce débat de l’entre-deux-tours était très attendu et intervient à quatre jours du second tour de l’élection présidentielle qui se tiendra le 24 avril prochain.

Cet exercice apparaît traditionnellement comme particulièrement périlleux pour les deux finalistes qui jouent potentiellement leur accession à la fonction suprême.

À ce stade, Emmanuel Macron est donné gagnant de l’élection avec 56% des intentions de vote dans la plupart des sondages.

France- Macron prévient Le Pen qu’elle créera une « guerre civile » en interdisant le foulard dans l’espace publicFrance- Macron prévient Le Pen qu’elle créera une « guerre civile » en interdisant le foulard dans l’espace public

Le président français, et candidat à sa réélection, Emmanuel Macron, a prévenu mercredi, Marine Le Pen, au cours du débat de l’entre-deux-tours, qu’elle créera une « guerre civile » en interdisant le foulard dans l’espace public.

« Ce que vous dites est très grave » a-t-il mis en garde, en réaction à la volonté de la candidate d’extrême-droite, de bannir le voile, y compris dans les rues, le considérant comme « un uniforme imposé par les islamistes ».

Il assure qu’avec lui « il n’y aura pas d’interdiction du foulard, de la kippa et des signes religieux » et qu’il veut « lutter contre l’islamisme radical » mais pas « contre l’Islam ».

Le chef de l’Etat lui a également fait remarquer qu’elle se livrait à « un système d’équivalence qui confond tous les sujets » en amalgamant la question du port du voile, avec celui du terrorisme et celui de l’immigration.

« La laïcité ce n’est pas combattre une religion » a plaidé Emmanuel Macron pour qui « une loi de rejet » mènerait à « une guerre civile ».

Sa rivale, qui a qualifié ses accusations de « graves », a mentionné à plusieurs reprise « 570 mosquées radicales en France » sans préciser d’où provient ce chiffre.

Elle veut également « expulser les étrangers » fichés pour des faits de radicalisation, et reformer le droit d’asile, et la politique d’immigration du pays, ainsi qu’instaurer une « présomption de légitime défense » pour les forces de l’ordre.

Si le président toujours en exercice, a défendu son bilan sur les sujets de l’école, de santé, de justice ou encore de l’écologie, Marine Le Pen est apparue très critique sur ces points.

Le pouvoir d’achat, évoqué pour sa part dès le début du débat, a néanmoins permis à la candidate du Rassemblement National, de déployer ses propositions.

Elle prévoit à cet effet « de rendre aux Français leur argent », de supprimer la TVA sur les produits de première nécessité et de limiter la fiscalité pour améliorer la situation des plus vulnérables.

Le débat a par ailleurs été le théâtre d’une passe d’armes concernant la question de la Russie.

Pressée par Emmanuel Macron qui l’accusait de « dépendre du pouvoir Russe » en ayant contracté un prêt en faveur de son parti politique en 2015.

Une démarche que son opposante a confirmée, assurant néanmoins que ce prêt est « en cours de remboursement » auprès d’une banque russe et qu’il a été demandé après de multiples refus des banques françaises.

S’agissant des questions internationales, Marine Le Pen considère que la France « n’arrive pas à défendre ses intérêts dans l’Union Européenne » mais précise ne pas vouloir en sortir.

Face aux français, elle a expliqué vouloir « être la présidente de la concorde retrouvée entre tous les français ».

Emmanuel Macron veut lui, faire de la France, un pays « indépendant et plus fort ».

À noter que ce débat de l’entre-deux-tours était très attendu et intervient à quatre jours du second tour de l’élection présidentielle qui se tiendra le 24 avril prochain.

Cet exercice apparaît traditionnellement comme particulièrement périlleux pour les deux finalistes qui jouent potentiellement leur accession à la fonction suprême.

À ce stade, Emmanuel Macron est donné gagnant de l’élection avec 56% des intentions de vote dans la plupart des sondages.