Guterres: « Nous travaillons à la mise en œuvre du cessez-le-feu en Libye »

« Nous travaillons en étroite collaboration pour atteindre cet objectif avec les Unions africaine et européenne et la Ligue des États arabes », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies.

Les Nations Unies ont annoncé lundi qu’elles travaillaient en étroite collaboration avec l’Union africaine, l’Union européenne et la Ligue des États arabes, pour soutenir la mise en œuvre du cessez-le-feu en Libye.

C’est ce qui ressort de l’intervention du Secrétaire général de l’Organisation internationale, António Guterres, lors d’une session du Conseil de sécurité de l’ONU, tenue par visio-conférence, sur « la prévention et le règlement des conflits internationaux ».

« Les Nations Unies travaillent en étroite collaboration avec l’Union africaine, la Ligue des États arabes et l’Union européenne pour soutenir l’application du cessez-le-feu en Libye », a déclaré Guterres.

Et le chef de l’ONU d’ajouter, « Afin de soutenir le dialogue et le processus de transition, menés par la Libye, nous coopérons avec l’Union africaine pour apporter notre soutien aux autorités libyennes dans le but de promouvoir et renforcer la réconciliation nationale ».

Depuis le 23 octobre 2020, un cessez-le-feu sous l’égide des Nations Unies prévaut en Libye.

La Libye, pays riche en pétrole, a enduré pendant des années un conflit armé. Avec le soutien de pays arabes et occidentaux, la milice du général à la retraite, Khalifa Haftar, composée de mercenaires et de combattants étrangers, disputait à l’ancien gouvernement libyen, internationalement reconnu, la légitimité et l’autorité sur le pays.

Le Forum de dialogue politique libyen avait élu, le 5 février, sous les auspices des Nations Unies, une autorité exécutive intérimaire unifiée, qui comprend un gouvernement dirigé par Abdulhamid Dbeibeh et un Conseil Présidentiel présidé par Mohamed Al-Manfi. Le 16 mars 2021, le gouvernement d’unité nationale et le nouveau Conseil de la présidence ont pris leurs fonctions pour conduire le pays aux élections législatives et présidentielle prévues le 24 décembre prochain.

Pour ce qui est de la situation au Myanmar, Guterres a indiqué qu’elle nécessitait « une réponse internationale forte qui s’appuie sur un effort régional uni ».

« J’exhorte les protagonistes régionaux à user de leur influence pour empêcher une nouvelle détérioration de la situation et trouver une issue pacifique à cette catastrophe », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU.

Et Guterres d’ajouter, « L’Envoyée spéciale au Myanmar, Christine Schraner Burgener, se trouve actuellement dans la région et est prête à dialoguer avec l’armée et les autres protagonistes, pour contribuer au rétablissement de la démocratie, de la paix et de la stabilité au Myanmar ».

Le 1er février à l’aube, des commandants de l’armée du Myanmar ont perpétré un coup d’État militaire, suivi de l’arrestation de hauts responsables du pays, dont le président, Win Myint, et la présidente du Conseil d’État, Aung San Suu Kyi.

À la suite du coup d’État, des manifestations populaires ont eu lieu dans tout le pays contre les putschistes, au cours desquelles 714 manifestants ont été tués, selon l’Association d’assistance aux prisonniers politiques au Myanmar (indépendante).

Tarek Fathi Mohamed  – Traduit de l’arabe par Majdi Ismail