
Évidemment les autorités algériennes ont leurs propres arguments sur la mort des deux jeunes franco-marocains dont la légitimité de défendre son territoire pourrait en être un. Mais il reste à savoir comment cette » légitimité » a été pratiquée et comment cette triste histoire s’est déroulée.

Le survivant Mohammed Qissi, le frère de Bilal Qissi qui a été criblé de balles algériennes enterré le 30 août à Berkane, a présenté sa version face à la presse marocaine.
Il raconte : « Nous étions perdus en mer, et par erreur nous nous avons pénétré le territoire maritime algérien, puis rapidement la gendarmerie nationale algérienne a surgit et elle nous a interpellé.
Mon petit frère Bilal kissi a eu une petite discussion avec cette garde-côtes, puis il m’a fait signe pour me faire comprendre de faire demi tour et que la côte marocaine est de l’autre côté. Soudainement une fois il a donné le dos à la gendarmerie nationale algérienne, celle-ci a ouvert le feu à bout pourtant et sans sommation tuant Bilal et Abdelali et kidnappant notre ami qui est toujours prisonnier en Algérie ».
Jusqu’à aujourd’hui, l’autorité algérienne n’a pas toujours remis la dépouille de la deuxième victime et maintien le témoin oculaire prisonnier.
De bonne foi ou de mauvaise foi, l’État algérien devrait présenter sa version sur l’incident devant l’opinion Internationale, reste à savoir si elle sera similaire à celle du prisonnier ou non.

Notre correspondant
Journaliste d’investigation
Journaliste accrédité par l’Union Européene
Journaliste accrédité par le N.A.T.O
Bruxelles