L’Assemblée générale des Nations Unies discutera jeudi de l’évolution de la situation en Palestine

Le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Volkan Bozkir, a annoncé la tenue de cette nouvelle réunion lors de la séance plénière de l’Assemblée qui se tient actuellement au siège des Nations Unies à New York.

Le président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Volkan Bozkir, a annoncé lundi qu’une réunion des membres de l’Assemblée se tiendrait jeudi prochain pour discuter des développements dans les territoires palestiniens occupés.

Cette annonce a été faite à l’entame de la séance plénière de l’Assemblée générale qui se tient actuellement au siège des Nations Unies à New York sur «La responsabilité de protéger et la prévention du génocide, des crimes de guerre, du nettoyage ethnique et des crimes contre l’humanité ».

Lundi matin, le nombre des victimes de l’agression militaire israélienne continue contre Gaza est passé à 200, dont 59 enfants et 34 femmes, en plus de 1235 blessés, tandis qu’en Cisjordanie on déplore 21 morts et des centaines de blessés, selon le ministère palestinien de la Santé.

«Sur la base d’une correspondance de l’Organisation de la Coopération Islamique et de la Ligue des États arabes, j’ai décidé de convoquer une réunion sur la situation au Moyen-Orient et la question palestinienne », a déclaré Bozkir.

Et le président de l’Assemblée générale des Nations Unies d’ajouter, «La séance discutera de la situation dans les territoires palestiniens occupés, et elle se tiendra jeudi prochain à 10h00 du matin, heure de New York (06h00 GMT) ».

Les hostilités se sont intensifiées dans les Territoires palestiniens à la suite des attaques « brutales » commises par la police et les colons israéliens, depuis le début du mois béni de Ramadan, le 13 avril, à Jérusalem, en particulier dans la région de «Bab al-Amoud», autour de la mosquée Al-Aqsa, et dans le quartier «Sheikh Jarrah», où Israël tente d’expulser 12 familles palestiniennes de leurs maisons en faveur des colons.

Les Palestiniens adhèrent à Jérusalem-Est en tant que capitale de l’État convoité, sur la base de résolutions de la légitimité internationale, qui ne reconnaissent pas l’occupation de la ville par Israël en 1967, ni son annexion en 1981.​​​​​​​

Tarek Fathi Mohamed *Traduit de l’arabe par Majdi Ismail