Les États-Unis et l’Arabie saoudite annoncent un cessez-le-feu temporaire entre les forces belligérantes au Soudan.

Un cessez-le-feu temporaire a été conclu entre les forces belligérantes au Soudan, selon les États-Unis et l’Arabie saoudite, qui ont négocié l’accord.

Le département d’État américain a indiqué dans un communiqué que le cessez-le-feu de sept jours avait été signé par des représentants des forces armées soudanaises et des forces de soutien rapide, une faction paramilitaire créée pour vaincre une rébellion au Darfour il y a plus de vingt ans et qui est fidèle à un ancien chef de guerre.

Le cessez-le-feu devrait entrer en vigueur à 21 h 45, heure locale, lundi.

Contrairement aux cessez-le-feu précédemment annoncés qui n’ont pas été respectés, les parties belligérantes ont accepté que les États-Unis et l’Arabie saoudite surveillent le cessez-le-feu avec le soutien de la communauté internationale. Trois membres des États-Unis et de l’Arabie saoudite, ainsi que les deux parties belligérantes, feront partie du comité de surveillance.

Les pouvoirs du comité de surveillance, tels qu’ils sont définis dans l’accord, consistent notamment à identifier publiquement les auteurs de violations et à « demander des comptes », ainsi qu’à servir de médiateur en cas de différend.

« Compte tenu de la brutalité du conflit, notre priorité immédiate a été de faire cesser les combats pour soulager les souffrances du peuple soudanais », indique le communiqué du département d’État américain.

« Les pourparlers de Djedda se sont concentrés sur un cessez-le-feu à court terme afin de faciliter l’aide humanitaire et le rétablissement des services essentiels. Ils ne constituent pas un processus politique et ne doivent pas être perçus comme tel ».

Les dernières données du Armed Conflict Location and Event Data Project, publiées il y a près de trois semaines, montrent que plus de 750 personnes sont mortes au cours des premières semaines de combat.

Le mois dernier, l’armée américaine a réussi à évacuer tout le personnel du gouvernement américain de l’ambassade américaine à Khartoum.

Le président Joe Biden avait alors déclaré que l’évacuation avait été un succès grâce au soutien « crucial » de l’Arabie saoudite, ainsi que des nations de Djibouti et d’Éthiopie.