
Les Nations unies ont déclaré que les crimes avaient eu lieu au lendemain du coup d’État au Myanmar, en février 2021
L’ONU a annoncé, ce mardi, qu’il y avait « des indices clairs de crimes contre l’humanité » au Myanmar, à la suite du coup d’État militaire de février 2021, et en a tenu l’armée du pays pour « responsable ».
« Nous avons pu identifier un modèle au cours de l’année écoulée, qui indique qu’il s’agit d’attaques planifiées, coordonnées et systématiques, et qu’il existe des indications claires qu’elles pourraient constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité », a déclaré aux journalistes la porte-parole des droits de l’homme de l’ONU, Ravina Shamdasani, à Genève.
En février 2021, les chefs de la junte de l’armée au Myanmar ont mené un coup d’État militaire, suivi de l’arrestation de hauts dirigeants du pays, dont le président Win Myint et la chancelière Aung San Suu Kyi.
Depuis des années, l’armée du Myanmar, ainsi que les milices bouddhistes, commettent des crimes, des agressions et des massacres brutaux contre la minorité musulmane rohingya dans l’État de Rakhine, tuant des milliers d’entre eux, selon des activistes locaux.
Le gouvernement du Myanmar considère les musulmans rohingyas comme des « immigrants illégaux du Bangladesh », alors que les Nations unies les classent comme étant « la minorité religieuse la plus persécutée au monde ».
Mennatallah H. H. M. Said A. * Traduit de l’arabe par Mounir Bennour

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