PATRICIA NZOLANTIMA OU L’ENTREPRENARIAT FÉMININ MADE IN AFRICA

« L’Afrique deviendra le prochain Eldorado » 

C’est l’intime conviction de Patricia Nzolantima, une femme d’affaires aux multiples casquettes. Directrice générale de l’agence de communication EXP-COMUNICARTet directrice de la fondation Working Lady. Originaire de la République Démocratique du Congo, elle croit en l’avenir de son continent et au potentiel de ses habitants et particulièrement à l’entreprenariat au féminin. 

L’émancipation de l’Afrique sera immanquablement une affaire de collaboration entre les gouvernements africains et les acteurs et décideurs du secteur privé.

En effet, s’agissant du secteur de l’agriculture, il convient d’assurer aux populations un meilleur accès à la terre et aux produits qui en découlent. « Il est inadmissible d’avoir des famines dans des pays où il pleut 9 mois par an », s’indigne la cheffe d’entreprise. Il faut que l’eau potable soit accessible à la population grâce à des moyens mis à la disposition des individus et mis en place par les gouvernements.» En ce qui concerne le domaine des nouvelles technologies, l’Afrique n’a rien à envier aux autres continents et pourrait même tirer son épingle du jeu. C’est une Afrique volontaire et gagnante qui est entrain de voir le jour. Une Afrique qui crée des projets a n de devenir une terre d’accueil pour les investisseurs étrangers. Le Kenya est un exemple de cette Afrique conquérante. C’est le premier pays africain dans le domaine des énergies renouvelables. Le pays a sa propre “ Silicon Valley ” etmême ses propres moyens de paie- ment. En matière de mobilité, grâce au passeport africain, il sera dorénavant possible de voyager sans visa ou sans être ralenti par les démarches administratives. Ainsi il y aurait également un libre échange des produits afin de favoriser le développe- ment du commerce africain. 

Patricia Nzolantima croit en l’émancipation de l’Afrique mais elle ne se fera pas sans celle de la femme africaine. C’est pourquoi elle s’investit corps et âme dans l’entreprenariat féminin à travers sa fondation Working Ladies. 

«Certaines femmes ont oublié leur potentialité et avaient peur de se lancer dans l’entreprenariat» explique Patricia Nzolantima. 

La fondation Working Ladies aide la Femme Africaine qui désire entreprendre un projet mais qui rencontre des difficultés dans son parcours. Il faut aujourd’hui apprendre à cette femme, qui ne savait pas écrire ou compter, comment faire son business plan et comment se projeter vers l’avenir. Pour devenir cette femme entrepreneure. (…) Si on investissait dans la Femme on réduirait la pauvreté, conclut-elle. Mais pour concrétiser des projets, l’Africain a besoin de financement et d’un coaching. Il est impératif que les personnes désireuses d’entreprendre puissent être accompagnées dans leur projet. 

C’est pourquoi un événement tel que l’Africa –Belgium Business Week est une opportunité à saisir. C’est l’opportunité, pour les différents acteurs économiques européens et africains, de se rencontrer et de faire des affaires ensemble. Puisqu’ils ont l’occasion d’échanger sur leurs expériences à l’occasion des séances B2B. 

Pour Patricia Nzolantima, c’est la possibilité d’élargir son esprit et sa vision du continent africain. La femme d’affaires invite la diaspora africaine à aller à la rencontre des personnes qui pourront les soutenir financièrement dans leurs projets. C’est très important de participer à ce genre de forum, et c’est ce que je ne cesse de dire à chacune de mes interventions. Aujourd’hui, pour devenir meilleur il faut participer à des forums ! C’est le « personal development », conclut Patricia Nzolantima. 

No Comments Yet

Leave a Reply

Your email address will not be published.