Wall Street finit en hausse grâce aux valeurs bancaires

La Bourse de New York a fini en hausse jeudi, portée par un assouplissement des règles bancaires qui a relégué au second plan les craintes liées à l’épidémie de coronavirus aux Etats-Unis et le recul moins important que prévu des inscriptions au chômage.

L’indice Dow Jones a gagné 299,66 points (1,18%) à 25 745,6.

Le S&P-500, plus large, a pris 33,34 points, soit 1,09%, à 3 083,67 et le Nasdaq Composite 107,84 points (1,09%) à 10 017,00 points.

Après un long lobbying de Donald Trump et du Parti républicain, les autorités américaines de régulation bancaire ont assoupli jeudi la “règle Volcker” mise en oeuvre après la crise financière de 2007-2009, qui restreignait la capacité des banques à s’engager dans des investissements risqués avec l’argent de leurs clients.

Le sous-indice S&P des valeurs bancaires a pris en séance jusqu’à 3,75% à la faveur de cette annonce. Le secteur de l’énergie a également progressé grâce à un rebond des cours du pétrole.

Mais les investisseurs restent préoccupés par la hausse des nouveaux cas de contamination au coronavirus dans une douzaine d’Etats américains, dont le Texas qui a suspendu en partie ses mesures de déconfinement.

A cela s’ajoute le nombre toujours élevé des inscriptions au chômage à 1,48 million la semaine dernière alors que le consensus tablait sur un recul plus important à 1,3 million.

Aux valeurs, Walt Disney a perdu 0,6% après avoir reporté la réouverture des parcs à thème et hôtels en Californie. Le géant américain du divertissement envisagerait aussi de reporter la sortie du film « Mulan », prévue le 24 juillet, selon le Wall Street Journal on.wsj.com/3dzLGYO.

Boeing a cédé 1% en réaction aux informations selon lesquelles son rival Airbus est parvenu à son objectif de production d’appareils et a atténué ses problèmes industriels.

Sinéad Carew, version française Laetitia Volga et Jean-Stéphane Brosse